Le groupe Europe-Ecologie-les-Verts de Nantes déplore la décision d’entrer au gouvernement d’Emmanuelle Cosse, décision personnelle contraire à l’avis du parti qui lui avait accordé sa confiance en la nommant Secrétaire Nationale.

En la « débauchant », François Hollande poursuit ainsi sa cynique entreprise de destruction du parti EELV, capable de s’opposer à certaines de ses orientations, notamment à l’introduction dans la Constitution de l’Etat d’Urgence ou à un projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, aussi inutile que coûteux.

L’annonce concomitante d’un référendum local sur NDDL conforte les militants nantais dans leur volonté de voir aboutir au préalable une étude indépendante d’optimisation de Nantes-Atlantique.

Favorables à la démocratie environnementale, ils restent cependant très réservés sur la mise en place des conditions de réussite d’un tel exercice démocratique, particulièrement sur un périmètre limité à la Loire Atlantique pour un projet d’état, dont le gouvernement vante les impacts sur l’ensemble du grand Ouest.