Mon candidat est une candidate !
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Sur TELENANTES le 2 avril 2012 : Carrefour de l’info  « C mon candidat » s’intéresse à EELV …

A la 3e minute du journal, « C mon candidat » en compagnie de Jean-Philippe Magnen, vice-président du Conseil Régional en charge de l’emploi et de la formation, et conseiller dans ces domaines pour Eva Joly.

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Q : Un slogan : l’écologie, c’est la solution. On ne parle pas assez d’écologie dans cette présidentielle

R : On n’en parle plus… on en a parlé pendant la primaire et pendant les discussions lors des accords avec le PS, notamment sur la question du nucléaire. Aujourd’hui, alors qu’il y a une prise de conscience par l’ensemble de la société des questions écologiques, alors qu’on est en pleine crise, crise financière mais globalement crise structurelle, c’est-à-dire économique, social et environnemental, aujourd’hui paradoxalement l’écologie n’est plus au cœur des discussions autour des présidentielles, et la seule candidate qui porte un projet écologiste est Eva Joly, effectivement peu audible sur ces questions là. Je pense que c’est une erreur parce que quand on analyse ce qui se passe dans la société et les solutions à apporter, il faudrait 3 planètes comme la nôtre pour assurer le modèle de développement des pays du nord dont la France. En même temps, nous avons 7 millions de personne en France qui vivent dans la précarité ou au chômage. Les deux sont intimement liés, nous en avons la conviction, et à partir des solutions qu’on propose, que ce soit sur la création d’équipements et d’emplois, que ce sur la question environnementale et sur le changement climatique, nous avons des solutions à la fois globales et des solutions locales, qui aujourd’hui ne sont pas débattues.

Q : Eco, et écolo… 1 million d’emplois créés d’ici 2020 ?

R : Oui, 1 million d’emploi en création nette, c’est tout à fait faisable dans la transition sociale et écologique de l’économie, d’ailleurs on en parlait aux élections européennes et régionales que j’ai pilotées ici en Pays de la Loire, sur la transformation nécessaire, tant au niveau de l’économie industrielle (sur de grosses industries comme dans notre région), sur la diversification de ces industries (on le voit avec les énergies marines renouvelables), c’est la transformation écologique qui permet de maintenir l’emploi, qui permet d’en créer dans les énergies renouvelables. Donc clairement, sur les énergies, le transport, la question de l’agriculture et de sa relocalisation, on pourra avoir une agriculture qui sera au prix juste de production, mais aussi pour une consommation via les circuits courts pour une alimentation qui sera la plus saine et la plus à proximité des habitants.

Q : Dans le domaine sociale, il y a aussi une mesure forte, c’est l’augmentation des minima sociaux.

R : Oui, augmentation de 50% des minima sociaux parce que si on est uniquement sur un modèle de développement qui est la route qu’on ne change pas, et que de plus en plus de gens sont dans le fossé, si on ne met en place que des mesures pour remonter les gens sur cette même route et qu’on ne la change pas, et bien cherchez l’erreur. D’ailleurs ça n’a pas marché, cela fait 30 ans que ces mesurettes, ces pansements sociaux, n’ont pas marché. Donc on propose à la fois le développement d’un autre modèle, et pour maintenir les situations sociales qui sont très criantes, très dégradées dans la société, on propose l’augmentation des minima sociaux parce que c’est une urgence, tant écologique que sociale et économique.

Q : Dans notre actualité, l’aéroport de Notre Dame des Landes ne se fera pas si Eva Joly est élue ?

R : Non, l’aéroport de Notre Dame des Landes ne se fera pas si Eva Joly est élue, il n’y a pas de surprise sur cette position là ; il n’est pas trop tard, ce projet n’est pas sorti de terre, il a été décidé par un certain nombre de collectivités locales dont nous sommes membres et élus aujourd’hui, on continue à luttre, la manifestation du 24 mars a été un vrai succès de mobilisation autour des agriculteurs du site, et il y a encore beaucoup de moyens de lutter et de faire en sorte que ce projet ne se réalise pas. C’est aussi un modèle de société que l’on porte, et dans cette campagne, que ce soit sur le plan écologique ou économique, il y a encore beaucoup de sujets à aborder et j’espère que,  dans les dernières semaines, nous les aborderons.